La section « trop longue; sautée sans la lire » résume l’article.
Taux de chômage correspond au pourcentage de la population active qui est sans emploi et qui recherche activement un emploi. En période de récession, les entreprises réduisent souvent leur main-d’œuvre en raison de la baisse de la demande de produits et de services, ce qui entraîne une hausse des taux de chômage. Un taux de chômage élevé peut contribuer à réduire les dépenses de consommation, exacerbant ainsi la récession.
Volatilité des marchés boursiers représente le degré de variation du niveau des indices boursiers sur une courte période. La volatilité augmente souvent en période de récession en raison de l’incertitude entourant les conditions économiques et les bénéfices des sociétés futurs, ce qui suscite des fluctuations plus importantes des cours.
Dépenses de consommation sont les dépenses totales des ménages en biens et services. Il s’agit d’une composante essentielle de l’activité économique. En période de récession, la confiance des consommateurs diminue souvent, engendrant une baisse des dépenses et un ralentissement plus prononcé de l’économie.
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Ventes au détail font état des revenus tirés de la vente de biens et de services aux consommateurs dans les points de vente au détail. Les ventes au détail diminuent en période de récession, car les consommateurs réduisent leurs dépenses, ce qui peut être un indicateur précoce d’un affaiblissement de l’économie.
Prêts personnels et commerciaux désignent les emprunts contractés par des particuliers et des entreprises pour financer leurs dépenses et leurs activités. En période de récession, les prêts peuvent diminuer en raison du resserrement des conditions de crédit et de l’incertitude accrue. La réduction des prêts limite les dépenses et les investissements, ce qui peut ralentir la reprise économique.
Dépenses de fabrication englobent les investissements et les dépenses liés à la production de biens. Elles diminuent habituellement pendant les récessions, car les entreprises réduisent leur production par suite de la baisse de la demande des consommateurs, ce qui a une incidence sur l’économie dans son ensemble en raison de l’interconnexion des secteurs.
Production industrielle mesure la production du secteur industriel, qui englobe, entre autres, la fabrication, les mines et les services publics. Elle diminue habituellement en période de récession en raison de la baisse de la demande de biens industriels, reflétant ainsi le ralentissement généralisé de l’économie.
Revenu réel exprime le revenu des particuliers après rajustement en fonction de l’inflation, qui représente le pouvoir d’achat du revenu. En période de récession, le revenu réel peut stagner ou diminuer, car les salaires ne progressent pas au même rythme que l’inflation, ce qui réduit le pouvoir d’achat des consommateurs et se répercute sur la croissance économique.
Le brouhaha entourant le terme « récession » est difficile à ignorer lorsqu’il fait les manchettes. Mais qu’est-ce qu’une récession et qu’est-ce que cela signifie pour vous et vos placements?
Cet article examine ce que sont les récessions, pourquoi elles se produisent et comment gérer vos placements dans un contexte d’incertitude économique. Bien qu’il soit difficile de prévoir exactement à quel moment survient une récession, vous pouvez vous y préparer en adoptant une approche de placement rigoureuse qui vous aidera à rester sur la bonne voie afin d’atteindre vos objectifs à long terme.
TL;DR
- Les récessions font partie intégrante du cycle économique et peuvent avoir des causes et des durées différentes
- Le marché boursier et l’économie peuvent diverger; historiquement, les marchés se redressent après une récession et atteignent de nouveaux sommets à long terme
- La diversification peut offrir une protection contre la volatilité associée à une récession
Qu’est-ce qu’une récession?
Habituellement, une récession est caractérisée par deux trimestres consécutifs de croissance négative du produit intérieur brut (PIB). Le PIB est une mesure de la valeur marchande totale de tous les biens et services produits par un pays. Mais le PIB à lui seul ne dit pas tout sur l’état de l’économie… la situation globale peut être beaucoup plus complexe.
Pour évaluer l’ampleur et l’incidence d’une récession, il peut être utile d’avoir une vision plus large de l’économie. Les récessions peuvent avoir des répercussions généralisées sur l’économie et la vie des gens, notamment en causant des fermetures d’entreprises, des pertes d’emplois ou une réduction des dépenses (voir la figure 1).
Figure 1 : Principaux indicateurs économiques
Les indicateurs économiques peuvent aider à évaluer la santé d’une économie et fournir des indices quant à son orientation. Les indicateurs sont souvent interreliés; il suffit qu’un change pour influencer les autres, mais leur comportement exact peut varier d’une récession à l’autre. Cliquez sur chaque indicateur économique pour en savoir plus sur sa direction en période de ralentissement économique.
Dois-je m’inquiéter d’une récession?
L’économie est cyclique et connaît des hauts et des bas à mesure qu’elle progresse et se contracte tout au long d’un cycle économique complet. À l’instar des saisons, comme l’arrivée du printemps après l’hiver, les cycles économiques sont marqués par des périodes de croissance et de baisse qui fluctuent, les périodes d’expansion économique suivant naturellement les périodes de récession et de contraction (voir la figure 2). Ce qu’il faut retenir, c’est que les récessions font partie intégrante du cycle économique.
Figure 2 : Le cycle économique
Ce graphique illustre le cycle économique, en présentant les fluctuations du PIB réel au fil du temps. Bien qu’il présente des périodes d’expansion et de contraction en alternance, l’évolution à long terme du PIB réel maintient une trajectoire ascendante constante, comme l’indique la ligne pointillée rouge. Cela démontre que, malgré la volatilité économique à court terme, l’économie globale a tendance à croître sur des périodes prolongées.
Qu’est-ce qui cause une récession?
Bien que toutes les récessions se définissent comme un ralentissement de l’activité économique, la gravité et la durée de chaque récession peuvent aussi être très différentes :
L’économie et le marché boursier
Bien des investisseurs confondent le marché boursier et l’économie, et supposent qu’il existe une simple corrélation entre les deux. En réalité, leur relation est beaucoup plus nuancée.
L’économie n’est pas le marché boursier
Contrairement à la croyance populaire, le marché boursier et l’économie n’évoluent pas toujours dans le même sens. De nombreux indicateurs économiques, comme le PIB, sont rétrospectifs et fournissent des données sur le passé, tandis que le marché boursier est prospectif, témoignant de la confiance des investisseurs envers l’avenir. Prenons l’exemple de 2020, marquée par la pandémie de COVID-19 : malgré une baisse mondiale du PIB, les marchés des capitaux ont divergé des tendances économiques et ont affiché des rendements étonnamment vigoureux sur l’ensemble de l’année (voir la figure 3).
Les marchés se sont redressés après les récessions passées
L’histoire montre que les récessions ne durent que 11 mois en moyenne; l’économie se rétablit habituellement aux niveaux d’avant la récession 12 mois après avoir touché le fond et continue de croître avec le temps – il suffit de regarder le Portrait Global. Bien que les récessions puissent contribuer à la volatilité à court terme, vous devez conserver une perspective à long terme et rester concentré sur vos objectifs financiers.
Figure 3 : Produit intérieur brut et rendements du marché en 2020
Gestion de vos placements en période de récession
Un portefeuille de placements diversifié offre une protection contre l’imprévisibilité des récessions. Voici quelques stratégies de placement qui peuvent vous aider à traverser les périodes difficiles.
- Prévoir l’imprévisible. L’accumulation d’un fonds d’urgence dans des placements liquides et peu risqués en période de prospérité peut offrir une importante protection financière pendant des périodes d’incertitude économique.
- Examiner la répartition de l’actif. Votre portefeuille devrait contenir une combinaison appropriée d’actions, d’obligations et d’autres actifs en fonction de votre tolérance au risque, de vos objectifs de placement et de votre horizon de placement. Un conseiller de la Banque Scotia peut travailler avec vous pour faire en sorte que vos placements correspondent à vos objectifs et à votre appétit pour le risque.
- Diversifier, diversifier, diversifier. En période de récession, certains secteurs peuvent obtenir de meilleurs résultats que d’autres. De la même façon, différents pays peuvent se trouver à des étapes différentes du cycle économique. Envisagez d’ajouter d’autres types de placements à votre portefeuille en investissant dans des actions et des obligations mondiales afin de profiter de la croissance d’autres secteurs et pays à l’extérieur du Canada.
- Rester calme et continuer d’investir. N’oubliez pas que les récessions sont temporaires et que la panique peut entraîner de mauvaises décisions financières. Évitez d’investir sous le coup de l’émotion; la meilleure approche consiste plutôt à rester concentré sur vos objectifs de placement à long terme et à faire preuve de patience pendant la reprise.
À chaque jour suffit sa peine! Les Solutions de portefeuille Scotia sont conçues intelligemment et font l’objet d’une diversification soignée dans le but de faire fructifier votre épargne à long terme, tout en bénéficiant de la souplesse nécessaire pour s’adapter à la conjoncture. Vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles, sachant que nos gestionnaires de portefeuille surveillent régulièrement vos placements et les gèrent activement pour tirer parti des occasions de croissance émergentes, car ils vous aident à rester sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs.
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