
Indice VIX
L’indice VIX, ou « indice de la peur », mesure la volatilité prévue des marchés au cours des 30 prochains jours en s’appuyant sur les prix des options sur les titres de l’indice S&P 500. Il monte lorsque des fluctuations de prix importantes sont attendues, ce qui dénote une augmentation des craintes des investisseurs, et il baisse lorsque les marchés se calment et que la volatilité attendue se résorbe.
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La course à la présidence de 2024, qui devait opposer le président démocrate Joe Biden et l’ancien président républicain Donald Trump, a pris une tournure inattendue. Le retrait surprise de M. Biden et la nomination de la vice-présidente Kamala Harris comme candidate démocrate ont changé la donne. Bien qu’il n’y ait jamais deux élections identiques, l’histoire nous enseigne que les résultats électoraux ont moins d’influence sur le rendement des marchés à long terme que ce que les investisseurs seraient portés à croire.
Les élections déstabilisent les électeurs bien plus que les marchés.
Bien des investisseurs sont nerveux les années électorales et s’inquiètent de l’effet du scrutin sur leur portefeuille. Certains envisageront même de sortir temporairement des marchés pour échapper à l’incertitude. Une analyse plus poussée des données historiques montre pourtant que les marchés n’ont pas de préférences politiques et qu’à long terme, ils génèrent de bons rendements que l’administration soit démocrate ou républicaine (figure 1A). Malgré l’alternance des partis au pouvoir et les différents événements politiques, les marchés ont maintenu une trajectoire ascendante à long terme, signe de leur résilience aux changements politiques à court terme (figure 1B).

Une somme de 1 000 $ investie dans le S&P 500 il y a 50 ans vaudrait maintenant plus de 230 000 $, ce qui témoigne de la résilience des marchés au fil des nombreux changements politiques. Cette croissance remarquable s’est produite malgré les nombreuses transitions entre administrations républicaines et démocrates et les différents changements de politiques économiques.
Les tendances économiques l’emportent sur les résultats électoraux
Les élections peuvent certes influer sur la politique budgétaire et, par ricochet, sur les marchés, mais le rendement de ces derniers dépend beaucoup plus de l’économie dans son ensemble. Or, à l’approche des élections, le Canada et les États-Unis montrent des signes de vigueur économique.
- L’inflation a considérablement diminué.
- Les dépenses de consommation demeurent élevées.
- Les bénéfices des sociétés sont solides, surtout ceux des sociétés à grande capitalisation.
- Même si la croissance économique a ralenti, elle a tout de même dépassé les attentes.
- L’assouplissement monétaire en cours et les réductions de taux pourraient stimuler encore plus la croissance des dépenses.
* Au 1er septembre 2024
N’investissez pas en vous fiant aux sondages et aux prédictions
Structurer son portefeuille de placement en fonction de l’issue possible des élections est une stratégie très risquée. Il est en effet difficile de deviner qui sera le vainqueur, et plus encore de déterminer quels placements en ressortiraient gagnants dans un cas ou dans l’autre.
Voici un exemple tiré d’un passé pas si lointain.

Les attentes
Aux élections de 2016, la plupart des experts étaient convaincus que la candidate démocrate Hillary Clinton serait élue. Certains d’entre eux avaient également prédit que dans l’éventualité peu probable d’une victoire de Donald Trump, les marchés s’effondreraient.

La réalité
Non seulement M. Trump a-t-il remporté les élections, mais l’indice S&P 500 a bondi de près de 30 % au cours des 12 mois suivants.
Dans les deux cas, les prédictions étaient erronées. Les investisseurs qui ont évité d’investir en bourse à la lumière de ces prévisions ont raté l’occasion de réaliser des gains importants, ce qui prouve à quel point il peut être coûteux d’essayer de prévoir l’évolution des marchés sur la base de spéculations politiques.
Par le passé, les élections américaines ont créé de la volatilité à court terme sur les marchés, mais à long terme, leur effet a été minime. Les changements de politiques entre les partis sont habituellement mineurs, et ils ont rarement une incidence sur le taux de croissance ou la rentabilité à long terme des sociétés. En tant qu’investisseurs à long terme, nous ne changeons pas nos placements en fonction d’éventuels résultats électoraux ou de modifications prévues des politiques. Réagir au changement est bien sûr important, mais spéculer sur des résultats binaires n’est pas une stratégie sûre.
L’effervescence électorale peut rendre les marchés plus volatils, mais il est peu probable qu’elle nuise à leur rendement à long terme.
S’il est vrai que l’actualité politique génère parfois des fluctuations à court terme sur les marchés, le rendement à long terme des marchés boursiers dépend surtout des facteurs fondamentaux. Il y a eu 18 élections présidentielles au cours des 75 dernières années, et les marchés ont affiché un rendement positif au cours de 16 de ces 18 années électorales (89 %).
Pendant les années électorales aux États-Unis, l’indice VIX, qui mesure la volatilité des marchés boursiers, enregistre habituellement une petite hausse dans les mois précédant le jour du scrutin. S’il est vrai que la volatilité des marchés boursiers s’accroît parfois à l’approche du scrutin, l’histoire nous apprend qu’elles se résorbe immédiatement après, ce qui souligne l’importance d’investir dans une perspective à long terme, plutôt que de prendre des décisions de placement en fonction de la situation politique à court terme.
Comme les marchés tendent à prospérer peu importe le parti politique au pouvoir et résistent généralement à la volatilité à court terme causée par les élections présidentielles, les investisseurs devraient résister à la tentation d’essayer de battre le marché en tentant de prévoir les résultats électoraux. En fait, il est préférable pour les investisseurs de garder le cap sur leurs objectifs financiers à long terme et de rester fidèles à leur stratégie de placement sans égard aux cycles électoraux.
Source : Morningstar. Les marchés boursiers américains sont représentés par l’indice S&P 500. Les indices ne sont pas gérés et il n’est pas possible d’y investir directement. Tient pour acquis que tous les revenus sont réinvestis et qu’il n’y a pas de frais, de frais d’opération ni d’impôt.
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